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Axes de recherche

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Les membres du laboratoire s’inscrivent dans les 5 axes de recherche transversaux à l’UMR LAVUE :

 

Axe1. Fabrications de l'urbain

Cet axe de recherche s’attache aux acteurs et aux processus qui président à la fabrication, la transformation et la gestion des espaces urbains. Les modalités de l’action sur les villes, les paysages, l’architecture évoluent, dans des situations de projet soumises à des impératifs socio-environnementaux et des contextes politico-économiques renouvelés de l’aménagement, de l’urbanisme et de la construction. En mettant en œuvre un regard interdisciplinaire (sciences sociales, architecture, urbanisme, arts), à partir d’objets divers dans leurs échelles spatiales et temporelles, les chercheurs de cet axe visent à identifier les mutations à l’œuvre dans les représentations et les pratiques de fabrication urbaine contemporaines. 

 

Axe 2. Justice et inégalités

Dans un monde où disparités et inégalités se multiplient et se complexifient, les questions de justice se posent avec une acuité renouvelée. Nous proposons leur analyse par des approches ouvertes, pluri- et transdisciplinaires, non normatives. Ces recherches visent à interroger les processus de création des inégalités et les mécanismes de pouvoir et de domination qui se déploient (ou non) dans l’espace, et les résistances qu’ils rencontrent (ou non), dans leur diversité. Elles visent ainsi à construire des approches critiques, repolitisées de nos objets de recherche.

 

Axe 3. Héritages et innovations dans la construction des territoires

L’axe 3 accueille et réunit les réflexions et recherches menées au sein de l’UMR LAVUE sur les usages du temps dans la fabrique urbaine. Nous souhaitons interroger les effets des régimes temporels dominants (le présentisme, la patrimonialisation du bâti et de l’immatériel, l’éphémère, l’accélération et les temps d’arrêt, les modernités) et la manière dont ils nourrissent les imaginaires architecturaux et urbanistiques ainsi que nos expériences de l’espace et du temps. 

 

Axe 4. Injonctions politiques et pratiques alternatives

Face aux dispositifs institutionnels plus ou moins contraignants et autoritaires qui visent à mettre en ordre l’urbanité, des arrangements ou pratiques de résistance se développent en dehors des instruments politiques désormais traditionnels (participation, etc.). Cet axe pluridisciplinaire croisant des études de cas dans les « Nords » et dans les « Suds », sur des territoires urbains ou péri-urbains, s’interroge sur les conditions d’émergence de ces alternatives efficaces de « non-mobilisation », sur les modalités concrètes de leur déploiement ainsi que sur leurs effets dans le champ des politiques publiques.

 

Axe 5. Interfaces : métropolisations et dynamiques rurales

Les dynamiques d’urbanisation en cours sur l’ensemble de la planète multiplient et diversifient des situations d’interface, entre ville et environnement (« naturel » ou non), entre mondes culturels hérités et transformations technologiques accélérées, en réseau. Ces dynamiques se situent à des échelles tant locales que nationales et mondiales. Dans cet axe, nous étudions ces interfaces sous trois angles complémentaires et non dissociables : l’angle morphologique des formes socio-spatiales (par exemple les paysages, la forme urbaine et la mutation des espaces habités), l’angle énergétique des forces (par exemple les forces politiques), l’angle poïétique des significations et du sens (par exemple, l’art comme lieu de création).